Surpris de vivre encore,
j’ai trop d’idées derrière la tête,
tant de rêves, tant des mots
que je voudrais t’offrir.
J’ai fait des nœuds dans l’espérance
pour ne rien oublier.
Parlons d’amour juste une fois
pour savoir qui nous sommes,
manger le fruit dans son silence,
boire la vie dans sa parole.
...
Parlons d’amour juste une fois
pour ne pas que les mots
coagulent sans toi
sur le poussière du tapis
que piétine l’absence
de ses souliers trop grands.
1968
Jean-Marc La Frenière