Face à la crise, «le jour d’après» se fait toujours attendre. À l’espoir s’est substitué un certain fatalisme, voire une angoisse sourde et diffuse.
Encore une fois, le prophète Houellebecq avait vu juste. «Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde ; ce sera le même, en un peu pire», pressentait-il. Le premier confinement avait pourtant laissé subsister l’espoir d’un sursaut après le chaos. Neuf mois plus tard, «le jour d’après» se fait toujours attendre et l’état d’exception tend à se banaliser. Toute illusion lyrique s’est dissipée...~ Alexandre Devecchio
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